Le compte-rendu dans "Ouest-France" ...
Mathieu Puig et les Lavallois sont passés bien près de la bonne opération à Ajaccio. Mais une nouvelle fois, les joueurs de Philippe Hinschberger ont encaissé un but dans les toutes dernières minutes de jeu, sur un ballon cafouillé dans la surface. Dommage.
Ligue 2. Ajaccio - Laval : 1-1. Après l'ouverture du score signée Chapuis, les Lavallois ont eu la maîtrise du jeu avant de céder, à la 87e minute. Rageant.
Le Stade lavallois n'avance plus. Après avoir dû se contenter d'un point à domicile face à Sedan (1-1), les Mayennais n'ont pas réussi à faire mieux, hier soir à Ajaccio. Sur le papier, un nul à l'extérieur est souvent meilleur, mais dans les faits, Laval méritait bien plus de s'imposer que vendredi dernier. Excepté durant un gros premier quart d'heure vraiment laborieux, durant lequel les Lavallois ont été acculés dans leur moitié de terrain. Étouffés par le pressing corse, ils étaient incapables de sortir un ballon propre et de franchir la ligne médiane. Paradoxalement, c'est à la fin de ce temps extrêmement faible que les Tango ont donc ouvert le score. Sur leur première action construite, terminée par un tir de Raddas repoussé, obtenant ainsi le premier corner, tiré par Lebouc fort au premier poteau. C'est là que surgissait Chapuis qui catapultait le ballon de la tête au fond des filets corses (18'). Une véritable leçon d'efficacité donnée aux Ajacciens, qui ne s'étaient créés qu'une occasion dans leur période de domination : un tacle de Viale, trop court pour pousser le ballon vers le but de Balijon (9'). Après l'ouverture du score mayennaise, une autre rencontre débutait, beaucoup plus équilibrée et riche en opportunités de buts, avec des Tango soudain inspirés et notamment
Haguy, qui aurait dû obtenir un penalty, après avoir été accroché dans la surface (20'). Dommage. Le Stade lavallois parvenait à mettre le pied sur le ballon et donnait une image beaucoup plus séductrice, à l'image d'un Levrat très actif à la récupération. Cela dit, les Corses auraient très bien pu égaliser, d'abord sur
une tête victorieuse de Medjani refusée pour hors-jeu (19'), puis sur des frappes de Kinkela, captée par Balijon (30') et Viale, à côté (35'). Après la pause, les Lavallois ont longtemps semblé se diriger vers un succès mérité. Rarement mis en danger, excepté sur une tête de Poulard bien sauvée par Balijon (67'), les joueurs de Philippe Hinschberger avaient la maîtrise des évènements, jusqu'à la 87e minute, et un ballon cafouillé dans la surface qui profitait à Martins Pereira. Sa frappe, touchée par Puig, surprenait Balijon, qui avait anticipé, à contre-pied (87'). Le ciel étoilé corse tombait sur les Lavallois. « C'est un but malheureux, regrettait Philippe Hinschberger, l'entraîneur mayennais. Un but encore encaissé dans les dernières minutes, comme à Brest, comme à Châteauroux... En deuxième période, on a pourtant été peu mis en danger. Mais on n'a pas su bien jouer nos balles de contres et marquer un deuxième but qui nous aurait mis à l'abri. » Huitièmes avant la rencontre, les Tango ne bougent pas d'un iota au classement. Mais devant, ça prend le large...
Un penalty "oublié" pour Laval ... Par contre, Medjani était bien hors-jeu ... Encore et toujours l'arbitrage en faveur des équipes corses !
