A Droga Fora !

Qui si parla di tuttu : infurmazioni, putachjii, pulitichella, è sopra tuttu si po macagnà à vulè !
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sanguinaru
Talibanu
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Cunferenza di stampa di Corsica Libera sta mane
La drogue en Corse est un fléau que les Nationalistes dénoncent depuis 25 ans; sa gravité n’échappe à personne sauf au préfet qui vient de le découvrir. En Corse la vente de stupéfiants se fait en plein jour sans que jusqu’ici ni autorités responsables de l’état de droit, ni élus ne s’en émeuvent. Pourtant Ajaccio et Bastia sont truffées d’appareils de vidéo-surveillance coûteux et le taux de policiers par habitant est le plus élevé de France. Mais ce quadrillage répressif étant dirigé contre la revendication nationaliste, les Corses savent bien qu’ils ne peuvent pas compter sur les déclarations solennelles des magistrats ou des préfets pour mettre un terme à un trafic qui touche chaque village de Corse, ruine les familles et représente une menace mortelle pour le Peuple Corse.

La drogue : un impact social et économique désastreux

Corsica Libera considère que ce processus de désintégration culturel et social est dramatiquement aggravé par l’impact économique de la revente de drogue complaisamment tolérée dans les rues de nos villes et de nos villages. En effet, on assiste à la montée en puissance de petits voyous qui contrôlent ce trafic lucratif et sans risques au bénéfice de bandes qui en réinjectent les énormes profits dans l’économie . Ce qui veut dire que la société corse est doublement touchée : d’une part elle subit les ravages de la consommation de drogue, d’autre part elle voit une partie de son économie -et donc de ses emplois- contrôlée par des groupes mafieux qui se livrent une guerre sans merci mettant même en danger les simples citoyens.

Comment ne pas voir dans ces conditions la responsabilité écrasante des autorités officiellement chargées du respect de l’état de droit (principe régalien de l’Etat Français) : le préfet en poste connaît bien la situation, ses policiers le renseignent régulièrement, mais la volonté de Paris ne va guère dans ce sens.

L’État, soutenu par une partie de la droite corse, privilégie la répression politique et reste indifférent à la transformation mafieuse de notre société. Au moment même où la Corse essaie de trouver la voie d’une solution politique et que de nombreux patriotes corses croupissent en prison, nous nous étonnons du zèle et de l’agressivité de certains des élus clanistes, certains de droite particulièrement (voir récente réaction de Monsieur Panunzi, notamment sur la langue corse) qui multiplient les prises de positions à l’encontre des nationalistes. En fait, le souci du pouvoir de droite demeure toujours la poursuite des nationalistes et pour cela, il ne lésine pas sur les moyens utilisés (interpellations, filatures, écoutes, balises etc…).

Certains policiers n’hésitent pas à se livrer à de véritables manœuvres d’intoxication en fabriquant de fausses notes de renseignement destinées à jeter en pâture le nom de militants politiques. Ces notes n’ont pour seul objectif que de les compromettre, de les salir, et d’essayer de s’en débarrasser par tous les moyens . Ces méthodes barbouzardes nous rappellent des temps que l’on croyait révolus… C ‘est pourquoi il est temps que l’ensemble des élus se prononcent sur les véritables enjeux . Car une chose est de créer un forum de débats sur la violence à l’Assemblée de Corse, une autre est d’avoir le courage politique de prendre le mal à la racine. La violence générée, par la drogue et son trafic au même titre que la spéculation immobilière et ses trafics, touche la Corse dans son avenir même puisque au delà des multiples règlements de comptes meurtriers, elle frappe principalement sa jeunesse. Ce débat ne saurait se circonscrire à la détention d’armes à feu.

La Corse à l’heure des choix

Les problèmes liés à la drogue en Corse sont les symptômes d’une société qui a perdu ses repères et ne disposant pas des moyens politiques pour les résoudre. La jeunesse corse représente l’avenir de notre peuple. Elle affronte une situation qu’elle n’a pas choisie. A l’heure où il est question de conférer à la représentation politique corse le pouvoir de légiférer, la moindre des choses serait de se prononcer sur notre devenir : allons nous privilégier les valeurs du savoir et ouvrir la Corse à la modernité, ou bien au contraire accepter la suprématie de l’argent facile.

A DROGA BASTA !
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