"La révolution culturelle est en marche" JGT

Qui si parla di tuttu : infurmazioni, putachjii, pulitichella, è sopra tuttu si po macagnà à vulè !
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Rughjatore
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http://www.corsicalibera.com/?p=7834

U buttu di u tunnellu ? :shock: :D
"Si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix"

Aspittendu l'alba, tinaremi l'ochji aperti.

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Rughjatore
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Beuh, je vois qu'ya des intéressés!
"Si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix"

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tias-compris-toi!
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ça m'intéresse mais il y aurait une réponse tellement longue à faire que je suis fatiguée d'avance. Disons pour résumer TRÈS succinctement que oui c'est bien oui les idées avancent, oui on en parle mais il faut SURTOUT des actes. Les mots c'est facile, faire trois panneaux de villages en bilingue aussi c'est pas dur, en revanche la mise en application effective de tout ce qu'on entend est juste difficilement envisageable à l'heure actuelle.

1. Dans l'enseignement on se gargarise à grands renforts d'articles et autres déclarations médiatiques de l'excellence des résultats, le constat réel est bien plus nuancé. On flèche les 3/4 des postes d'enseignants de primaire en bilingue avec très peu de postes bilingues au concours, très peu d'instit déjà bilingues et des arrivées massives de profs du continent qui ne parlent pas un mot et ne comptent absolument pas l'apprendre. On ajoute à ça qu'énormément de monde refuse de se voir imposer la langue et de la voir enseignée systématiquement à l'école (et là pour le coup ce sont des corses aussi qui s'y opposent.)

2. la quasi-totalité des débats sur la langue corse (et sur tout autre sujet d'ailleurs) se fait...en français, ce qui en soi est déjà une aberration.

3. Ceux-là même qui revendiquent à corps et à cris une reconnaissance officielle de la langue et le bilinguisme systématique de toutes formes d'écrits ne prennent même pas la peine de le faire dans leurs propres documents de partis politiques (à quelques titres près.)

4. Quand on veut prendre des cours de corse de façon individuelle, dans une démarche personnelle et ultra-volontariste, on se trouve confronté à l'impossibilité de trouver des profs. Quant aux formations, lorsqu'elles sont proposées elles ne sont souvent qu'un saupoudrage sporadique de notions vagues et anarchiques qui font plus office de prétexte déculpabilisant que de véritable volonté de transmettre des savoirs et/ou de les faire revivre.

il y aurait encore des tonnes d'arguments à mettre en avant mais vraiment j'ai la flemme là de suite. Alors pour conclure : oui on peut peut-être sauver la langue corse, encore qu'il me semble nous nous réveillions bien tard, mais en tout état de cause, après le constat établi il faudra sacrément se sortir les doigts du cul, proposer un plan d'action démesurément ambitieux et se contraindre à l'appliquer à la lettre pour avoir une toute petit chance de le voir fonctionner.

MCNQMHEMA
"J'ai horreur de tout". Anonyme 28.06.09
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Squall
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Pas mieux...

Ajoutons à celà qu'à l'Università même, la filière Studi Corsi est sans cesse menacée par manque d'effectif et par manque de débouchés.
A savoir que nous avons trop d'enseignants de langue corse pour un nombre de postes plus que limité...Certains vont même se voir proposer de postes en région PACA :TM:O_O
Il ne faut pas bruler la peau de l'ours avant de l'avoir vendue (Ouaddou)
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sanguinaru
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Passionnant.... sinon dans les points positifs vous voyez quoi ? :roll:

Cio ch'ellu si po vede ghj'hè chi ci so i naziunalisti (i cativi micca i bravi) chi facenu TUTTE e pruposte in dibatittu à l'assemblea. Dopu, è di sicuru, quandu u putere hè dittinutu da un'altru latu un si po fà nunda di piu chi prupone è impone u dibatittu...

alora, à prussima volta, podessi chi invice di vutà pè qu'elli ch'un anu mai fattu nunda è ch'un feranu MAI nunda certi piglieranu un antru biglitinu di votu... è videremu
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il ne m'avait pas semblé avoir voté autre chose que nationaliste à aucune élection et ce, depuis que je vote. Pour autant, si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr, il me semblait que ce n'était pas interdit d'avoir une opinion sur ce qui se passe réellement dans la vie, hors des murs de l'assemblée de Corse et des vœux pieux des uns et des autres.
Ceci dit, et vu que CHAQUE FOIS qu'on a le malheur de ne pas adhérer à l'ensemble de la doctrine aveuglément en trouvant tout génial on se fait traiter de traitre à la nation et de corrompu je me demande en effet ce que ça ferait si la branche dure prenait un jour le "pouvoir".
A aucun moment je n'ai dit que les meilleures idées, concernant la langue mais aussi le foncier, le statut de résident, l'aménagement du territoire, la santé etc etc n'émanaient pas des courants nationalistes. Mais quand on voit l'application effective on a (j'espère!) encore le droit de se poser des questions, voire même de douter de voir un jour une lame de fond bouleverser tout le fonctionnement de notre société et une prise de conscience suffisamment globale par le peuple pour que tout soit applicable.
Si on ajoute à ça l'hypocrisie sans nom de l'état qui promet sans sourciller et ne tient jamais parole, qui reprend à droite ce qu'il a donné à gauche et la politique actuelle économique et sociale au plan national français qui (malheureusement mais c'est comme ça) nous concerne aussi, on n'a pas forcément de raison de sauter au plafond en se disant que l'avenir sera le pays des bisounours baignant dans l'opulence et le culturalisme béat.
"J'ai horreur de tout". Anonyme 28.06.09
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Les analyses de t-c-t c'est quelque chose quand-même! :D
Ceci dit, et vu que CHAQUE FOIS qu'on a le malheur de ne pas adhérer à l'ensemble de la doctrine aveuglément en trouvant tout génial on se fait traiter de traitre à la nation et de corrompu je me demande en effet ce que ça ferait si la branche dure prenait un jour le "pouvoir".
En effet, on est en droit de se poser la question...
"Si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix"

Aspittendu l'alba, tinaremi l'ochji aperti.

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sanguinaru
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Y a une marge entre la critique sur certains sujets (et constructive) et la critique systématique de chaque sujet...

sinon j'ai beau relire et je ne vois nulle part écrit "traitre", "corrompu" ou quoi que ce soit... :roll:

je dis juste que seuls les points négatifs sont soulevés et rien d'autre.

Par ailleurs, les "durs" (celle là aussi l'xpression :roll: ) sont les seuls à proposer une voie démocratique par de nombreuses propositions soumises aux représentants du peuple et reprises par la quasi totalité.

Enfin je dirais que si on parle encore aujourd'hui de langue corse ou de "corse" tout simplement c'est parce qu'il y a des gens qui se battent depuis 40 ans (on ne se réveille pas de cette année donc) et que nombreux sont morts ou ont fait des milliers d'années de prison en cumulé. Et que donc il a fallu 40 ans pour faire bouger les mentalités, il faudra donc encore un peu de temps pour que cela soit mis en application sans aucun doute. Et il n'y a qu'une seule manière d'avancer encore c'est de continuer dans cette voie.

Voilà, donc pour moi il y a un intérêt à poursuivre le combat dans ce sens si l'on considère que le peuple, la culture et la nation corse ont leur place dans le monde.
Sinon il y a le PNC

:D
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sanguinaru a écrit :Y a une marge entre la critique sur certains sujets (et constructive) et la critique systématique de chaque sujet...

sinon j'ai beau relire et je ne vois nulle part écrit "traitre", "corrompu" ou quoi que ce soit... :roll:

je dis juste que seuls les points négatifs sont soulevés et rien d'autre.

Par ailleurs, les "durs" (celle là aussi l'xpression :roll: ) sont les seuls à proposer une voie démocratique par de nombreuses propositions soumises aux représentants du peuple et reprises par la quasi totalité.

Enfin je dirais que si on parle encore aujourd'hui de langue corse ou de "corse" tout simplement c'est parce qu'il y a des gens qui se battent depuis 40 ans (on ne se réveille pas de cette année donc) et que nombreux sont morts ou ont fait des milliers d'années de prison en cumulé. Et que donc il a fallu 40 ans pour faire bouger les mentalités, il faudra donc encore un peu de temps pour que cela soit mis en application sans aucun doute. Et il n'y a qu'une seule manière d'avancer encore c'est de continuer dans cette voie.

Voilà, donc pour moi il y a un intérêt à poursuivre le combat dans ce sens si l'on considère que le peuple, la culture et la nation corse ont leur place dans le monde.
Sinon il y a le PNC

:D

voilà un exemple concret de pourquoi je critique :

http://www.alta-frequenza.com/l_info/l_ ... orse_50330


1. TOUTE l'interview est en français, pas un seul mot de corse alors que si je comprends bien on parle là de redonner à une langue une place centrale dans sa propre société.

2. Il faut lister tous les moments de la vie où la langue pourra mais surtout DEVRAIT être utilisée pour lui donner du poids (notamment donc les papiers administratifs divers. Ok c'est une bonne chose, mais on verra comment l'état se torchera de la requête de modification de constitution.
Mon pronostique de réponse de l'état : "vous voyez bien les immenses efforts que le gouvernement a consenti à faire depuis plusieurs années déjà en matière de promotion des langues régionales et les énormes progrès constatés dans tous les domaines de la vie. (Ce constat sera bien sûr renforcé à coup de chiffres fantaisistes dont on ne sait absolument pas comment ils ont été pondus, ni par qui.) Une modification de la constitution n'est pas utile pas plus que souhaitable parce que le sacro-saint fraaaançais, langue ultra prioritaire d'une république une et indivisible ne saurait se voir menacé pas votre pat...merveilleuse langue si agréable à l'oreille. Merci au revoir."

3. le type parle de "rentrer dans une forme de normalité" (comme s'il existait des langues anormales aiooo, mais j'admets je pinaille.). J'imagine qu'il voulait dire qu'il faut "normer" la langue, donc lui donner "une norme". Là encore je suis d'accord. Une langue doit être normée, c'est ce qui la rend légitime. Maintenant, concrètement j'attends de voir comment on va faire ça et qui va le faire. Il ne suffit pas de le dire pour que ça facilite la tâche. Normer une langue est un travail colossal et fastidieux. De plus, il me semble que ça fait déjà plusieurs années qu'on parle d'un espèce de corse "esperanto" qui mixerait toutes les parlures régionales pour ne plus en faire qu'une seule. Le projet n'a pas abouti, et Dieu merci! Si normer consiste à abâtardir toutes les variétés dialectales pour les réduire à une langue unique artificielle et commune, qu'ils se la fassent monter leur norme.
Pour que ça fonctionne il faudrait donc au contraire, tenir compte de TOUTES les variétés dialectales, les mettre toutes sur un pied d'égalité et fixer les règles pour chaque micro région, en expliquant à chaque fois pourquoi par qui et comment chaque variété a été influencée et donc a évolué ainsi. En plus de préserver l'immense richesse de la langue, ça éviterait une guerre sans fin des différents locuteurs qui refuseraient (à juste titre!) de voir disparaitre leur façon de parler parce qu'elle aurait été jugée "inférieure" à une autre. Je peux me tromper mais je pense que là vraiment on est pas au bout de nos peines.

4. l'enseignement : on pourrait écrire 10 Go sur la question : oh le type il dit quand même que l'apprentissage du corse doit être obligatoire parce que grace au corse on est les meilleurs aux évaluations de CM2. "et c'est prouvé" :TMO est ce que j'ai le droit d'exploser de rire (ou de fondre en larmes...) là ou toujours pas? Sans déconner, dans la pratique on a la plupart des instits qui ne dit pas un mot de corse dans sa classe et les 3 heures consistent pour une majeur partie des autres à faire apprendre 2 chansons, les jours de la semaine et les couleurs. Mais comment peut-on affirmer que ça pourrait doper des résultats de...français et de maths??? Comment a-t-on fait le lien entre ces deux choses qui n'ont rien à voir entre elles??? C'est quoi l'étude qui permet d'affirmer de façon si péremptoire une telle connerie?
Il faut rester un peu sérieux si on veut être crédible non? La seule chose qu'on peut affirmer c'est qu'être bilingue facilite assurément l'apprentissage de n'importe quelle autre langue ensuite. Et qu'un enfant bilingue a plus de facilité à intégrer qu'il existe d'autres systèmes de pensée que le sien, puisque lui en connait déjà 2. Il comprend donc plus aisément qu'il peut en exister 1000 autres. Et c'est déjà ÉNORME!

5. la promotion de la langue ça se fait déjà depuis des années : des conférences, des manifestations de toutes sortes ponctuellement, l'édition par le CRDP (et d'autres) d'ouvrages de référence, d'outils divers, des émissions en langue corse, une explosion de la chanson etc etc. Ca n'a rien de nouveau et ça restera du saupoudrage tant qu'il n'y aura pas de gens pour PARLER TOUT LE TEMPS PARTOUT.


Donc, ça c'est mon constat d'ultra pessismiste cynique. Mais là où je te rejoins Sangui, c'est que seule, la critique n'est pas productive et qu'elle n'aide pas à avancer. Alors voilà mes premières propositions pour avoir une chance d'évoluer dans le bon sens :

1. que tous les locuteurs capables ne parlent plus que le corse, entre eux mais aussi dans tous les débats, dans la rue, avec tout le monde. Que les gens comprennent ou pas, on s'en fout. Après tout, si un touriste arrive en Corse et qu'il ne parle que l'anglais, tout le monde fera l'effort d'essayer de communiquer avec lui quand même, même sans maitriser l'anglais. Donc, il n'y a pas de raison que des locuteurs corsophones et chez eux soient moins bien considérés que le premier pimpin venu de nulle part.

2. Si on ne doit imposer qu'une seule chose: le statut de résident. Ça limitera les mouvements massifs, les installations pour 6mois juste le temps d'acheter 10 terrains et 4 maisons et on verra qui veut vraiment adhérer à notre mode de vie et à notre culture. Ce statut est la seule chose qui soit un immense espoir pour notre survie tout simplement.

3. Proposer des formations DE QUALITÉ pour les formateurs. Pas un stage minable de 2 jours. Non, de vraies formations avec des gens supra motivés pour donner toutes les bases indispensables aux instits et aux profs, afin qu'eux-même forment ensuite les gosses. Des formations sur l'année, avec des cours toutes les semaines. Des vrais cours en immersion totale, comme il en existe pour bien des langues déjà. Exemple : j'ai pris des cours d'anglais pendant 4 mois à Montréal à raison de 5 heures par jour et 4 jours par semaine. Je suis passée d'un niveau "néant absolu" à "je me débrouille, je suis très à l'aise dans un pays anglophone". Sans aller jusque là, on DOIT pouvoir trouver des profs de corse capables en 3h par semaine sur 1 an de nous donner de bonnes bases.
Des enseignants qui parlent corse me me semble être une condition préalable à un enseignement obligatoire. Sinon, ce sont juste de fausses statistiques complètement connes et inutiles (comme aujourd'hui quoi...)

4. Tout enseignant ayant la prétention de venir enseigner ici doit s'engager à apprendre la langue corse, COMME TOUT LE MONDE, sinon il n'a rien à faire là, vu qu'il n'a aucune chance (ni envie manifeste) de s'intégrer et d'adhérer à notre culture. Ça peut s'appliquer à n'importe quel corps de métier d'ailleurs, si on considère qu'il serait inconcevable par exemple d'aller travailler en Chine sans connaitre un peu la langue.


5. d'un point de vue juste humain, individuel, il faudrait aussi un changement de comportement à plusieurs niveaux : C'est déjà difficile de "se lancer" et de faire 2 phrases, alors ça serait bien de ne pas se faire reprendre de volée à chaque erreur, ça éviterait ce qu'on appelle "l'insécurité linguistique" qui est extrêmement paralysante, du fait de la honte qu'elle engendre.
Il serait bon aussi, que les enseignants de corse ne se contente pas d'assurer leurs heures, de faire le minimum syndical mais donnent de leur temps pour assurer des cours après les cours et que les non corsophones aussi prennent sur leur temps d'apéro ou de plage pour se contraindre à apprendre. (et oui une révolution, même culturelle ça demande un sacrifice ou deux)
Il faudrait enfin, que les enseignants chargés de faire les formations préparent un tout petit peu leurs cours, réfléchissent à leur sujet et proposent de VRAIES progressions, de vraies programmations cohérentes, dans une logique de progrès avec des comprétences exigibles à chaque niveau d'apprentissage et des méthodes d'évaluation réfléchies. Bref, des vrais cours quoi.

Voilà pour moi. Bon, Rughjatore, tu pourras plus dire qu'on a laissé mourir ton topic! :sourc:
"J'ai horreur de tout". Anonyme 28.06.09
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Rughjatore
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Merci tct :TMha

Je veux pas te monter la sega, mais tu as raison dans la totalité des points que tu soulèves. Tu veux pas te présenter aux territoriales? :D

Sinon, y'en a qui n'ont toujours pas trouvé de visage :
(Michaël Andreani - Alta Frequenza) - Réactions après l’adoption d’une motion relative à la mise en œuvre des moyens juridiques pour un statut d’officialité de la langue Corse, en fin de semaine dernière. La première émane du conseiller territorial Rassembler pour la Corse, Jean-Jacques Panunzi. « Présentée comme la première étape d’un processus de sauvegarde durable de notre langue, cette motion est au contraire un très mauvais signal à l’adresse de la Corse. ». Le président du Conseil général 2A, qui s’est prononcé contre, poursuit ainsi : « après des années d’apaisement retrouvé, elle repolitise un élément central de notre identité et de notre patrimoine commun, en en faisant de nouveau un étendard, source de tensions et de crispations ». De son côté, Michel Stefani, pour le groupe communiste et citoyen du Front de gauche a « défendu un amendement à la motion de Corsica Libera ». « C’est pour nous l’affirmation d’un bilinguisme assumé et respectueux de notre diversité comme de notre histoire, la volonté de poser dans la sérénité les conditions d’un débat fécond pour préserver et promouvoir la langue corse sans pour autant diviser celles et ceux qui ont choisi de vivre en Corse quelle que soit leur origine. »
Dans apaisement faut comprendre "politique de non-intervention", bien sûr, qui consiste à ne rien dire et ne rien faire jusqu'à ce que tout ça se tasse gentiment et qu'au final, la loi du plus fort, et donc celle de l'Etat jacobin, l'emporte.
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tiens ça me rappelle quelque chose...
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