Qui se gène...

Qui si parla di tuttu : infurmazioni, putachjii, pulitichella, è sopra tuttu si po macagnà à vulè !
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R2o
Roolian
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Vaste réseau d’escroquerie à La Sécu démantelé en Corse
Aug 2, 2005
Un important réseau soupçonné d'avoir soutiré 800.000 euros à la Sécurité sociale de Corse-du-Sud depuis 2000 en déclarant des faux accidents du travail a été démantelé à Porto-Vecchio et deux personnes ont déjà été écrouées. Le "cerveau" présumé du réseau, gérant d'un village de vacances de Porto-Vecchio, a été écroué en mai dernier et mis en examen pour "escroqueries en bande organisée", et son complice, un médecin généraliste également chef des urgences dans une clinique, l'a été jeudi dernier pour les mêmes motifs.

L'organisateur du réseau avait mis en place trois escroqueries à grande échelle au préjudice de la CPAM, selon l'enquête de la PJ, lancée en 2003. Les enquêteurs sont remontés jusqu'à des faits de 2000, pour un préjudice évalué à 800.000 euros mais ils soupçonnent ce réseau d'opérer depuis plus longtemps. Le médecin indélicat était à l'origine, en 2004, de plus de 6.800 journées d'indemnités d'accident du travail, pour une moyenne annuelle de 1.350 par praticien en Corse-du-Sud. Le directeur du village de vacances touchait 11.400 euros par mois en indemnités journalières d'accident du travail, depuis que trois de ses amis l'avaient embauché fictivement pour un salaire de 3.800 euros chacun avant qu'il ne déclare à chaque fois un accident du travail au bout d'un mois. La CPAM se substituait alors à ses "employeurs" pour lui verser ses indemnités.

Selon des sources proches de l'enquête, le "cerveau" était en outre "président de fait" d'un club de football de CFA 2 à Porto-Vecchio, qu'il alimentait là encore grâce à ses escroqueries. Les joueurs, amateurs, étaient salariés en tant qu'éducateurs sportifs mais, après de vrais ou de faux accidents du travail, la Sécu prenait le relais avec des salaires multipliés par trois sur la déclaration d'accident. Le dimanche, jusqu'à sept des onze joueurs sur le terrain pouvaient marquer des buts malgré leur "accident du travail", qui rapportait jusqu'à 3.500 euros par mois à certains d'entre eux. Le directeur du village de vacances reproduisait le même schéma avec les salariés, vrais ou faux, de son établissement.

Au total, les enquêteurs ont identifié une trentaine de bénéficiaires de ces indemnités indues, qui devraient prochainement être mis en examen. Au terme de leur congé maladie, certains de ces "accidentés" allaient même déclarer les indemnités payées auprès de l'Assedic, qui prenait le relais de la CPAM pour leur payer des indemnités chômage sur la base des mêmes salaires.

C'est la faute aux arabes...
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