Les matchs truqués

Qui si parla di tuttu : infurmazioni, putachjii, pulitichella, è sopra tuttu si po macagnà à vulè !
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Mascone
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En voilà un débat intéressant : " Matchs truqués : quand le ballon ne tourne plus très rond...

Chaque équipe éliminée au premier tour du Mondial va empocher un chèque de 3,9 millions d'euros. Une somme qui incite les équipes à se qualifier à tout prix. Or, le début du Mondial mérite déjà de furieux pénalty motivés par de sombres affaires. Peu de nations ont été épargnées.

Italie : la plus grosse affaire de l'histoire du foot ?

Début juin 2006. La Fédération italienne de football (FIGC) auditionne une quinzaine d'arbitres de première division. Le trop silencieux arbitre international, Massimo De Santis, apprend qu'il est privé de Mondial en Allemagne. Le scandale a éclaté un mois plus tôt. Certains matchs du championnat 2004-2005 auraient été arrangés. Les plus grosses équipes, Juventus Turin en tête, le Milan AC, la Lazio Rome et la Fiorentina pourraient bien se retrouver en 2e division la saison prochaine. Réponse au mois de juillet. En attendant, les soupçons pèsent sur des arrangements mis en oeuvre par l'ancien directeur de la Juve, Luciano Moggi. Au menu : arbitres complaisants, tirages au sort truqués, utilisation abusive des cartons jaune et rouge, paris illégaux et trafic d'influence.

Allemagne

L'affaire a éclaté en début d'année. Les faits remonteraient à 2004. 23 matchs auraient été trafiqués pour le compte de parieurs malhonnêtes. Deux arbitres ont été mis en cause ainsi qu'un joueur et trois frères croates. Robert Hoyzer, un jeune arbitre radié a avoué avoir empoché 30 000 € en échange d'une victoire grâce à un penalty imaginaire.

République Tchèque

En 2004, un dirigeant du FC Synot, a été surpris en train de remettre 5 500 € à un arbitre dans une station-service quelques heures après une victoire de son club. Au final, 7 arbitres et 3 anciens dirigeants du club ont été accusés d'avoir perçu et versé des dessous-de-table. Une affaire qui laisse des traces. Le 27 avril dernier, à domicile, l'entraîneur du Slavia Prague rappelle son équipe au vestiaire à la 68e minute du match contre le leader du championnat, le Slovan Liberec. Il conteste une décision de l'arbitre qu'il accuse abusivement de corruption. Une accusation qui risque de coûter cher au club.

Afrique du Sud

En juin 2004, la police arrête 22 suspects dans le cadre de l'enquête sur la célèbre « Opération dribble ». Plus d'une dizaine d'arbitres et trois directeurs de clubs se sont retrouvés sous les verrous. Les hommes en noir percevaient 10 000 rands (1 800 €) par match de championnat et trois ou quatre fois plus pour les matchs de Coupe.

Portugal

Le 8 février, après presque deux ans d'enquête, les dirigeants du foot portugais sont sous le coup de 27 mises en examen ! Le président de la Ligue nationale, Valentim Loureiro est accusé de 26 crimes de corruption. Son tort ? Avoir acheté des arbitres pour faire gagner l'équipe de la ville dont il est maire. "
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